O Ring Abécédaire

ARME BLANCHE

« Le couteau est un objet sacré qui sert les desseins de Dieu ». « L’arme blanche est divine et au service de la vérité et du bien ». La Bible Tob, Genèse, 22-10 et Apocalypse, 1-16, traduction œcuménique, Société Biblique Française, Paris, 2005.

BÉBÉ

« Ni ange ni bête, mais un être démuni et prometteur ». J.G.Ballard, Millenium people, 2003, traduction Denoël, Paris, 2005.

 CHIEN

« Diogène le Cynique (413-327 avant J-C.), plus connu sous le sobriquet de Diogène le chien, fut contemporain de Socrate, Platon, Aristote, Épicure et le disciple d’Antisthène qui le rouait de coups de bâton. Il fût, selon Aristote, le fondateur de la secte des Cyniques (du grec Kunismov « qui concerne le chien »). Cette école était ainsi appelée parce que ses adeptes avaient la vigilance hargneuse. Diogène était un « Cynique », épithète donné à une secte de philosophes à qui on reprochait d’être mordants et sans pudeur, comme les chiens. Il méprisait toute forme de richesse et les conventions sociales qui étaient, selon lui, une entrave à sa liberté. Le cynisme philosophique de Diogène est une forme d’ironie qui n’a qu’un seul but : dégonfler la baudruche toujours renaissante de la vanité humaine ». Paul Hernieu, Diogène le chien,
coll. « Le Philosophe », Manucius, 2006.

 DÉSIR

« Le désir est la métonymie du manque à être ». J. Lacan, « La direction de la cure », Écrits,
Le Seuil, Paris, 1966.

DEVELOPPEMENT
Sang, tissus, cellules, ovules : le corps humain, mis sur le marché en pièces détachées, est devenu la source d’une nouvelle plus-value au sein de ce que l’on appelle désormais la bioéconomie. Sous l’impulsion de l’avancée des biotechnologies, la généralisation des techniques de conservation in vitro a en effet favorisé le développement d’un marché mondial des éléments du corps humain. C. Lafontaine, professeure de sociologie à l’université de Montréal, Le Corps-marché, 
La marchandisation de la vie humaine à l’ère de la bioéconomie, Seuil, Paris, 2014.

DON

Les bâches des voitures figurant dans O Ring I ont chacune fait l’objet d’un don de la part de Nathalie van Doxell. Elles portent respectivement le nom d’une personne qui a été victime dans sa propre voiture d’un acte violent : Giovanni Falcone, Glen Rodney King, Gérard Lebovici, Samir Kassir…« L’objet du don n’est pas une monnaie d’échange ; c’est la raison pour laquelle il m’intéresse. C’est son caractère de substitut d’une reconnaissance tacite qui fait sa richesse. C’est le donateur qui se donne lui-même en substitut dans le don. La relation du don c’est la relation donateur-donataire, c’est-à-dire une reconnaissance tacite véritable, symboliquement figurée par le don*. Ce n’est pas l’objet que je donne qui par sa force exige le retour, mais c’est un acte de reconnaissance mutuelle de deux êtres qui n’ont pas de discours spéculatif. Nathalie Van Doxell, « Se déposséder de l’œuvre par le don », Astract Magazine, Lausanne, 2005. *Marcel Mauss, 1924. « Essai sur le don. Forme et raison de l’échange dans les sociétés archaïques», publié dans L’Année sociologique, 1923-1924.

 ESCLAVE

« L’esclave est l’être qui, transformant la nature, accède à l’objet dans son côté actif. Le maître, qui pour sa part ne travaille pas mais fait réaliser, vit immédiatement dans la jouissance de l’objet consommable : il ne connaît que son aspect passif. Il apparaît que l’esclave, travaillant (réalisant) à transformer le monde humain, se transforme lui-même et revendique son autonomie au monde naturel dans sa transformation humaine du monde, tandis que le maître se rend étranger à son monde, qu’il ne reconnaît plus dans la reconnaissance qu’en fait l’esclave. En effet, celui-ci, s’appuyant sur le produit de son travail, peut renverser le rapport de domination pour se retrouver dans l’accomplissement du monde humain : l’égalité ». Selon une interprétation d’ Hegel dans La Phénoménologie de l’Esprit, la dialectique du Maître et de l’Esclave.

ESPACE

– Johanna : « Mais tu es libre Félix ».
– Félix  : « Oui, mais à l’intérieur de certaines limites ».
Arthur Schnitzler, Le Chemin Solitaire, 1903. Actes Sud 1992.

 FOOTBALL

« Le foot en Angleterre n’est pas une question de vie ou de mort. C’est bien plus important ». Bill Shankly, dirigeant du Liverpool Football Club. Le Monde, 21 juin 2006.

FALCONE GIOVANNI

« Le courageux meurt une seule fois ; le lâche, plusieurs fois par jour. On meurt généralement parce qu’on est seul ou parce qu’on est entré dans un jeu trop grand. On meurt souvent parce qu’on ne dispose pas des alliances nécessaires ou parce qu’on est privé de soutien ». « La vie est une mission, le devoir est sa loi suprême ». Giovanni Falcone, Cose di Cosa Nostra, Rizzoli, Milano, 1991. Giovanni Falcone est issu d’une famille bourgeoise et conservatrice de Palerme. Son père était directeur d’un laboratoire provincial de chimie. Sa mère, très pieuse, le pousse dans les bras de l’Église. Enfant, il servait consciencieusement la messe et, devenu adulte, il garde un respect nostalgique de la foi. Le jeune Falconne lit avec passion l’histoire de France et l’histoire de Sicile et s’abreuve de bandes dessinées. Au cinéma, Zorro le fascine. Le juge Giovanni Falcone a passé onze années de sa vie enfermé dans un bureau-bunker du Palais de justice de Palerme. Il est la figure emblématique de la lutte anti-mafia, de la Cosa Nostra.Pour combattre efficacement Cosa Nostra, il lui a fallu d’abord la comprendre « de l’intérieur », découvrir le sens de chaque mot, de chaque geste, s’imprégner de l’implacable rationalité que constitue le monde mafieux. Il est devenu l’ennemi numéro un de la mafia. Un combattant légendaire qui revendiquait être un simple serviteur de l’État en terre infidèle. Une vie blindée, des heures à lire à relire les témoignages des repentis derrière les rideaux épais d’un bureau-bunker très protégé. Giovanni Falcone a tout sacrifié, même sa vie, pour un seul et noble but : la justice. En 1992, alors que Giovanni revient de Rome, il décède dans sa voiture qui explose sur une parcelle d’autoroute chargée d’explosifs entre l’aéroport Punta Raisi et Palerme.

 FINANCES

« Pourquoi y a-t-il des frontières pour les hommes et non pas pour les finances ? »
Pavel Hak, Trans, Le Seuil, coll. « Fiction et Cie », Paris, 2006.

GOUVERNEMENT DE SOI ET DES AUTRES

« En effet, parmi tous les orateurs qui s’affrontent, dans ce tohu-bohu dont Platon parle ([c’est] l’image du bateau dans le livre VI de La République), dans ce tohu-bohu de tous les orateurs qui s’affrontent, essaient de séduire le peuple et de s’emparer du gouvernail, quels sont ceux qui seront écoutés, quels sont ceux qui seront approuvés, suivis et aimés ? Ceux qui plaisent, ceux qui disent ce que le peuple désire, ceux qui le flattent. Et les autres au contraire, ceux qui essaient de dire ce qui est vrai et bien, et non ce qui plaît, ceux-là ne seront pas écoutés. Pire, ils susciteront des réactions négatives, ils irriteront, ils mettront en colère. Et leur discours vrai les exposera à la vengeance ou à la punition. (…) Un homme par conséquent qui parle pour des motifs nobles, et qui, pour ces motifs nobles, s’oppose à la volonté de tous, celui-là, dit Socrate, s’expose à la mort ». « Le courage de la vérité, Le gouvernement de soi et des autres ». Michel Foucault, Cours du philosophe, prononcé au Collège de France entre février et mars 1984, quelques mois avant sa mort. La démocratie à l’épreuve de la vérité, Gallimard/Seuil, collection Hautes Études, 2009.

HÉROS

« Lorsque je lis, j’ai l’impression d’être l’ombre du héros et de le suivre partout. Et c’est lorsqu’il prend une décision que je n’aurais pas prise moi-même que l’aventure commence ».
Propos d’un enfant de 9 ans, Martin Winckler, La Maladie de Sachs, POL, Paris, 1998.

HISTOIRE

« Il n’y a pas d’Histoire proprement dite, là où tous les événements dérivent nécessairement et régulièrement les uns les autres, en vertu des lois constantes par lesquelles le système est régi, et sans concours accidentel d’influences étrangères au système. Il n’y a pas non plus d’Histoire, dans le vrai sens du mot, pour une suite d’événements qui seraient sans aucune liaison entre eux. Ainsi, les registres d’une loterie publique pourraient offrir une succession de coups singuliers quelques fois piquants pour la curiosité, mais qui ne constitueraient pas une histoire : car les coups se succèdent sans s’enchaîner, sans que les premiers exercent aucune influence sur ceux qui les suivent. À un jeu comme celui du tric-trac, où chaque coup de dés, amené par des circonstances fortuites, influe néanmoins sur les résultats des coups suivants ; et à plus forte raison au jeu d’échecs, où la détermination réfléchie du joueur se substitue au hasard du dé, de manière pourtant à ce que les idées du jour, en se croisant avec celles de l’adversaire, donne lieu à une multitude de rencontres accidentelles, on voit poindre les conditions d’un enchaînement historique ». Antoine Augustin Counot, Traité de l’enchaînement des idées fondamentales dans les sciences et dans l’histoire, Librairie de L. Hachette et Cie, Paris, 1861.

INNOCENCE

« Pour être innocent, au sens légal du terme ou au sens religieux de la droiture morale, il nous faut souscrire à toute une série de principes socio-éthiques qui obéissent à une logique binaire. Soit on est innocent, soit on ne l’est pas. Serait-il possible d’être juste un peu innocent ? S’il y a eu une ère de l’innocence (qui est, comme chacun sait, une jolie invention de la nostalgie historique) bien peu pourraient dire que l’époque actuelle répond à cette définition. Tout le monde est coupable ou innocent de quelque chose ». « Ne présumez rien, considération sur la fin (interminable) de l’innocence ». Joshua Decter, Présumés innocents, Musées de Bordeaux, Bordeaux, 2000.

JEU DE RÔLES

« Dans un jeu de rôles, les rôles et les étiquettes y sont interchangeables, les apparences réversibles, et le sujet s’appropriant son histoire, ne s’y identifie plus seulement. Les spectateurs participent au conte en imaginant les actions des personnages. Le conteur mène le jeu en tenant compte de ces actions dans la suite de son récit. Ainsi l’histoire se construit grâce à l’imagination de l’ensemble des participants. Une partie de jeu de rôle est donc une interaction entre les participants. Il s’agit de la construction collective d’une histoire imaginaire qui se déroule et prend forme au fur et à mesure de l’avancement de la partie. Il ne s’agit pas de la construction d’un récit ou d’un spectacle, l’objet du jeu de rôle est le plaisir des participants à vivre dans l’instant l’histoire en construction. De fait, les enfants dans la cour d’école s’interpellant de la sorte : « On dirait que tu es le gentil et moi le méchant ! », font ce que l’on pourrait appeler du « jeu de rôle primaire ». Fédération Française de Jeux de Rôles, http://www.ffjdr.org.

KASSIR SAMIR

Né d’un père d’origine palestinienne et d’une mère d’origine syrienne, Samir Kassir grandit au Liban. Il part pour Paris pour y poursuivre ses études à la Sorbonne où il obtient en 1984 deux diplômes en philosophie et en philosophie politique. En 1990, il obtient un doctorat en histoire moderne, pour rejoindre plus tard le département d’études politiques de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth. À partir du milieu des années 1990, Kassir devient particulièrement connu pour son éditorial hebdomadaire dans An Nahar qui paraît chaque vendredi. Il lance un grand débat au sujet de la démocratie et de la liberté, non seulement au Liban, mais également en Syrie et dans le reste du monde arabe. Néanmoins, ses positions ne font pas de lui un nationaliste. Appartenant à une école de pensée internationaliste, il s’oppose au nationalisme chauvin, aux dictatures et à la répression. Il souhaite son pays indépendant. Le 2 juin 2005, au volant de sa voiture, garée devant l’immeuble où il habite à Ashrafieh, quartier résidentiel de Beyrouth, une charge explosive, installée sous son siège, explose lorsqu’il branche le contact et le tue sur le coup.

LEBOVICI GÉRARD

Au cours des années soixante, il va connaître une réussite fulgurante dans le milieu du cinéma grâce à son sens inné des affaires, sa capacité à anticiper et innover. Il produira les films d’Alain Resnais, François Truffaut, Éric Rohmer ainsi que des films plus commerciaux pour financer des projets créatifs. En 1965, il crée un empire dans le milieu du cinéma qui aboutira en 1972 à la création d’Artmédia, première agence d’Europe ayant sous contrat tous les scénaristes, réalisateurs et acteurs de grand renom. Parallèlement à son métier de producteur, Gérard Lebovici va acquérir une réputation sulfureuse à travers son activité d’éditeur. En 1971, Lebovici va faire une rencontre déterminante pour la suite de son parcours en la personne de Guy Debord, qui lui demande de republier son livre, La société du spectacle. Lebovici perçoit en Debord un penseur original qui le différencie de la vulgate en vigueur. Parallèlement à sa maison d’édition, Lebovici finance trois films de Debord dont La société du spectacle en 1973. Lebovici éprouve une fascination extrême pour les bandits d’honneur. Quelques jours avant sa mort, il dîne avec son ami Jean-Paul Belmondo pour lui annoncer la republication de l’autobiographie de l’« Ennemi public n°1 » Jacques Mesrine, assassiné en 1979, L’instinct de mort. Le 5 mars 1984, il est assassiné de quatre balles dans la nuque dans un sous-sol du parking de l’avenue Foch. Les assassins courent toujours.

MASQUE

« Le combattant masqué est nécessairement le méchant. Dans le catch, il est surtout en même temps lui-même en ce que son masque signifie le mal et à la fois l’acte caché. L’homme masqué est l’impur et représente la violence pour l’exorciser ». Roland Barthes, Mythologies, le Seuil, Paris, 1970.

NOMINATION

« Il faudrait écrire la chose ainsi, il faudrait écrire N’hommer». J. Lacan, séance du 15 avril 1975 du séminaire R.S.I (Réel, Symbolique, Imaginaire). La fonction de nomination est une fonction de nouage. Lacan attribue une fonction capitale à la nomination. C’est une façon de dire que la nomination fait l’homme, au sens générique.

O RING

« Les sociologues américains l’appellent la « O Ring Responsability » par référence à la fusée qui a explosé dans l’espace. On a découvert que, dans cet engin, tout ce qui était sophistiqué était parfait : c’est un tout petit joint en forme de « o » qui n’était pas calculé pour résister à de hautes températures qui a fondu. Autrement dit, un organisme vaut par ce que vaut son maillon le plus faible ». Antoine Garapon, Magistrat, secrétaire général de l’Institut des Hautes Études sur la Justice. Le 28 janvier 1986, la navette spatiale Challenger (Sts-51) explose 73 secondes après son lancement tuant 7 astronautes.

PISCINE

« Au cœur de la Tanzanie, l’archipel de Mafia est une sorte de bout du monde très protégé, avec singes, lémuriens, cascades. Vous y trouverez avec son bar et pool-bar, 3 restaurants, grand salon, boutique, le Mafia Island Lodge et sa superbe piscine. » www.africaventure.net/lodges.

POLICE

« Être arrêté fait partie du jeu. Le prof te prend sur le fait et tu te sens aimé ».
J.G. Ballard, Millenium people, 2003, trad. fr, ed. Denoël, Paris, 2005.

POLITIQUE

« Le problème du politique, c’est de savoir trouver les moyens de comment être ensemble, vivre ensemble, se supporter, depuis nos singularités et par-delà nos conflits d’intérêts. La politique est l’art de garantir une unité de la cité dans son désir d’avenir commun. Or un tel désir suppose un fond esthétique et des repères communs. L’être ensemble est celui d’un ensemble sensible. Une communauté est donc la communauté d’un senti-ensemble. Si l’on n’est pas capable d’aimer ensemble les choses comme les paysages, la ville, les objets, les œuvres, on ne peut pas dialoguer ». Entretien Bernard Stiegler avec Nathalie Van Doxell, « Se déposséder de l’œuvre par le don », Astract Magazine, Lausanne, 2005.

QUOTIDIEN

« L’ambivalence du quotidien tient au fait qu’il ne se laisse jamais enfermer dans une attitude ; il balance sans cesse entre l’ordre familier et l’ouverture vers l’inconnu. Même imperceptible, la dynamique du quotidien revient toujours à cette oscillation entre le certain et l’incertain, l’intimité et l’extériorité. L’élément moteur du quotidien consiste en effet, en la domestication  discrète de la réalité non quotidienne, c’est-à-dire la transformation de l’étrange en familier ».  Bruce Brégout, La découverte du quotidien, Allia, Paris, 2005.

RECOUVRIR

« Est-ce que l’histoire n’a pas été perpétuellement un tissu, un réseau de luttes transversales, avant que ces luttes soient centralisées. Est – ce que tout ne s’est pas passé comme ça ? Est-ce que, chaque, fois le centralisme n’est pas venu recouvrir, recouvrir de sa pyramide et étouffer tout ce qui avait été riche et ce qui s’était créé sous une forme de transversalité ». Le Pouvoir, Année universitaire 1985-1986, Cours de Gilles Deleuze du 7/1/1986, transcription Annabelle  Dufourcq (avec l’aide du College of Liberal Arts, Purdue University).

RÊVE

« Nous avons acheté des rêves de pacotille et maintenant nous ne pouvons plus nous réveiller».
J.G. Ballard, Millenium people, 2003, traduction Denoël, Paris, 2005.

RODNEY KING GLEN

Il est arrêté par des policiers du LAPD lors d’un contrôle radar le 3 mars 1991, à Los Angeles. En état d’ébriété, il se débat ; les quatre policiers présents se ruent alors sur lui et le rouent de coups. Le passage à tabac, d’une incroyable violence, n’est peut-être pas un cas isolé à Los Angeles mais, cette fois, George Holliday, un habitant du quartier, filme la scène. Le film dure au total neuf minutes et vingt secondes, dont est extraite une minute quarante-trois secondes  montrant les agressions physiques des policiers. Cette séquence sera reprise par les chaînes de télévision du monde entier, provoquant une vague d’indignation générale. Les quatre policiers sont acquittés le 29 avril 1992 par un jury blanc. La colère éclate, entre autres, parmi la  population noire de Los Angeles, et déclenche à la plus importante émeute raciale du XXe siècle aux États-Unis.

SACRÉ

« Le sacré existe, non dans les choses ou des personnes, mais dans le rapport que j’entretiens avec certaines choses ou certaines personnes ». Michel Leiris, L’homme sans honneur, notes pour le sacré dans la vie quotidienne; 1994. A la fin de Sang enlever; quotidienne, Michel Leiris, Jean Michel Place, Paris.

SANG

Homme ; Hématies/ul ; 4,5 à 5,5 X 106 – Hémoglobine 13 à 18 g/100 ml – Hématocrite 40 à 54% –  Femme ; Hématies/ul ; 3,8 à 5,3 X 106 – Hémoglobine 12 à 16 g/100 ml – Hématocrite 38 à 47% – Homme et Femme ; VGM Volume globulaire moyen = 85 à 95 u3 – CCMH Concentration  corpusculaire moyenne en HB = 32 à 36 % 5inf. 32%) – Leucocytes/ul 4 000 à 10000–  PNneutrophiles 1800 à 7000 (45 à 70%) – PNéosinophiles;10 à 30 (inf3%) – PN bbasophiles 10 à 50 ( inf 1%) – Lymphocythes 1 500 à 4 000 (20 à 40%) – Monocytes ; 100 à 700 (2 à 7ù) Plaquettes/ul ; 150 000 à 400 000 – Réticulocytes/ ul ; 20 000 à 80 000 (1 à 2,5%). Philippe Doroz, Constantes biologiques et repères médicaux, Maloine, Paris, 1994 quotidienne, Jean Michel Place, Paris, 1994.

TCHÉTCHÉNIE

« Le président tchétchène Ramzan Kadyrov, adepte d’Instagram, y a publié le 27 août 2013 son excès de vitesse. Sur cette vidéo, Ramzan Kadyrov, alias « Kadyrov_95, atteint tranquillement les  241 km/h sur une route pourtant limitée à 110 km/h. L’autocrate, placé au pouvoir par Moscou,  est suivi par 180 000 personnes sur Instagram, et se distingue souvent par ses publications, peu communes pour un homme d’État, dans lesquelles il aime se mettre en scène ». http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/08/30/bolide-quand-le-president-tchetchene-publie-ses-exces-de-vitesse-sur-instagram.

TRAFIC

Les réseaux internationaux de trafiquants fourniraient jusqu’à 10.000 des quelques 100.000 transplantations annuelles réalisées à travers le monde, selon les dernières estimations de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms). Sciences et Avenir avec l’AFP. Publié le 03-11-2014.

UNIVERS

« Seules deux choses sont infinies. L’univers et la stupidité de l’homme.
Et encore, je ne suis pas certain de l’infinité de l’univers ». Albert Einstein.

VIERGE

« Le 13 Octobre 1917 à Fatima, jour de la dernière Apparition de la vierge, il pleuvait à torrent sur la Cova da Iria, Lucie demanda aux fidèles de fermer leur parapluie afin de réciter tous ensem-ble le chapelet et de mieux observer l’arrivée de la Sainte Vierge. Lançant des faisceaux de lumière de différentes couleurs, la foule criait de terreur mais au bout de quelques instants tout redevint normal. La Vierge Marie accompagnée de Saint Joseph, de l’enfant Jésus et de Notre Seigneur bénissant le monde en faisant de la main le geste de la croix disparut alors dans le firmament puis réapparut quelques instants plus tard, sous les yeux ébahis des 3 petits bergers. www.fatimadirect.com.

WITTGENSTEIN

« Le monde est tout ce qui a lieu », Die Welt ist alles, was der Fall ist. Ludwig Wittgenstein, Tractatus logico-philosophicus, d’abord publiée en allemand, sous le titre Logisch-Philosophische Abhandlung en 1921. Pierre Klossowski en 1961 (fr), Gilles-Gaston Granger en 1972 (fr).

XÉNOPHILIE

n.f.-1906. Sympathie pour les étrangers. Nouveau Le Robert, dictionnaire langue française 1, ed. dictionnaires le Robert, Paris, 1989.

Y GÉNÉRATION

« Y, en hommage aux écouteurs qui font cordon ombilical auditif et les relient au monde entier tout en les coupant de leur environnement immédiat ». Luc Le Vaillant, Journal Libération,  mardi 17 mars 2015. « 83 % des 18-30 ans ne trouvent pas choquant d’acheter un produit de luxe en période de crise » selon une étude Meltygroup de 2013.

ZORRO

« Un cavalier qui surgit hors de la nuit, – court vers l’aventure au galop, – son nom, il l’écrit à la pointe de l’épée, d’un Z qui veut dire Zorro, – Zorro renard rusé qui fait sa loi, – Zorro –Zorro, – Vainqueur tu l’es à chaque fois ».  Extrait de la chanson du Feuilleton Zorro, Mitchell Gertz and Walt Disney Productions, inspiré par Johnston McCulley, The Curse of Capistrano (Le Fléau de Capistrano), magazine All-Story Weekly, 1919.